Traiter le coronavirus avec un gel hyper thermique ?

13 mars 2020

Lisotherme a mis au point et breveté le 9 février un gel chauffant basse effusivité, utile pour monter la température du corps au-delà de 56°C. Même si ce résultat peut paraître invraisemblable, c’est désormais possible avec un gel très spécifique, comme nous allons vous l’expliquer.

C’est une avancée importante dans la mesure où par exemple le virus Covid-19 est détruit à 56°C au bout de 30 minutes.

Comment s’affranchir de la barrière maximale de température autour de 42°C pour arriver à la barrière des 60°C sur le corps ? Grace à la basse effusivité. En effet, grâce à la basse effusivité de ce gel totalement nouveau, le Thorix®, la température ressentie est beaucoup plus basse que la température réelle. Ainsi il est possible d’atteindre, sans brûlure, des températures entre 53 et 59°C, alors que le ressenti ne dépassera pas les 42°C.

Il s’agit d’une voie de recherche qui peut avoir de nombreuses applications pratiques dans le domaine de la santé. Pour le sujet du coronavirus qui mobilise la planète des chercheurs, cette avancée pourrait permettre de s’intéresser de plus près à la température de destruction du virus : 
56°C pendant 30’. Mais pas seulement, l’hyperthermie va s’avérer très utile pour rendre plus efficients par exemple des médicaments, mieux soulager des douleurs d’arthrite ou encore intervenir sur des cancers généralisés pour lesquels une forte chaleur peut être recherchée.

Déjà en-dessous de 56°C, les protéines du virus peuvent être dénaturées. En particulier la protéine S des coronavirus , qui constitue les spicules du virus (la couronne) et permet d’entrer dans les cellules saines, par ce moyen peut être contrainte de se déployer et se retrouver dénaturée. Ce mécanisme consiste à casser les liaisons faibles de la protéine (forces de Van des Waals) par la chaleur. En d’autres termes, la protéine S n’a plus alors la possibilité de se replier et redevenir opérationnelle. Et le virus, contrairement à une cellule, n’a aucun moyen de réparation. Le virus devient ainsi totalement inopérant et incapable de se répliquer.

L’invention n’a strictement rien de commun avec une bouillotte ou un quelconque dispositif chauffant de sachets de « noyaux de cerises » et il serait très dangereux et totalement inutile pour un particulier ou un soignant de vouloir expérimenter une bouillotte ultra chaude. De même, il serait dangereux, voire mortel, de prendre un bain trop chaud, au-delà de 42°C. Chaque année, des accidents mortels surviennent chez des personnes brûlées dans leur bain. De même il est totalement inutile de pousser la température d’un sauna qui lui aussi pourrait s’avérer dangereux.

Une voie de recherche s’ouvre, et dans les circonstances actuelles la piste mérite probablement d’être creusée pour traiter efficacement le coronavirus.

Pour aller un peu plus loin voici un document complémentaire : destruction du covid-19 par la chaleur

Pour mieux comprendre l’action de la chaleur sur les protéines : le Covid-19 et la dénaturation des protéines

Pour mieux connaître l’histoire de la recherche en thermothérapie : santé et chaleur, une longue histoire

Ce qu’en dit la presse : une piste dans la lutte contre le Covid-19

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