Destruction du Covid-19 par la chaleur

Lisotherme a mené une étude qui a abouti à l’élaboration d’un gel de basse effusivité, lequel a ensuite été expérimenté. L’ approche est différente de la thermothérapie traditionnelle, externe, par conduction. Un dispositif a été mis en œuvre en utilisant la faible effusivité d’un matériau au contact du corps et en particulier des poumons. Ce matériel dénommé Thorix®, qui se présente sous forme de poche de 40 x 50 cm environ et d’une masse de 4 kg, permet de porter la température des zones d’échanges thermiques jusqu’ à 60°C avec un effet ressenti autour de 42°C.

La chaleur agit ainsi davantage sur des tissus, en profondeur puisque l’expérience dure environ une demi-heure. A cette température, autour de 60°C, le corps réagit très mal habituellement : un bain à 60 °C par exemple c’est une brûlure mortelle au 3e degré en une dizaine de secondes.

En revanche, avec la basse effusivité du matériau utilisé, le mur des 42°C est franchi pour arriver à la limite de 60°C. Dans cette plage de température, de nombreuses possibilités de traitement sont ouvertes et méritent d’être étudiées.

Dans le cas particulier du Covid-19 , mais également pour tous les coronavirus, à des températures proches de 60°C, il est possible de rechercher la dénaturation des protéines de la couronne, dont les liaisons chimiques faibles vont céder.

La chaleur détruit le coronavirus à 56°C au bout d’une demi-heure. Il s’agit cependant de mesures de cultures faites sur le virus in vitro. Il est possible que cette température ne soit qu’indicative in vivo, et rien n’est sûr concernant l’altération simultanée in vivo des tissus des poumons : pneumocytes, macrophages, fibroblastes…

Les cellules eucaryotes, cependant, contrairement aux virus, sont équipées d’une machinerie complexe avec de multiples organites pour réparer, remplacer, nettoyer, protéger par des protéines HSP par exemple, ou encore apporter de l’énergie. Le virus de son côté, n’a rien de tout cela. C’est une particule qui ne peut pas se réparer. Si la chaleur l’endommage partiellement, il est détruit. Donc si ses spicules par exemple, qui sont les clés d’entrée dans les cellules, perdent leur forme initiale, se déploient avec la chaleur et se dénaturent, elles deviennent irréparables et le virus est en quelque sorte hors d’usage.

Le but recherché n’était pas de détruire complètement le virus Covid-19, mais simplement de déployer ses protéines en particulier ses spicules. Il existe donc un « calibrage » thermique à trouver, sachant que le patient pourra supporter une température au-delà de 56°C, avec une approche pratique particulière qui ne mette pas en danger les tissus pulmonaires.

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